Avec 11 à 15 % d’intentions de vote selon les derniers sondages au sujet des présidentielles 2017, François Hollande partirait battu d’avance dans la course à sa succession. Ce n’est pas forcément le cas si on étudie les atouts qu’il peut faire valoir.
Même si sa cote de popularité est au plus bas, il n’est de loin pas battu malgré ce que disent les sondages.
Vieux renard de la politique, bon compétiteur lors d’une campagne, il saura certainement faire valoir son expérience pour s’extraire de la primaire de la gauche. À gauche, il devrait aussi pouvoir profiter d’une position plus au centre que celle de Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron.
En tant que président de la République en fonction, il peut aussi profiter d’un accès facilité aux médias, avec en plus les avantages matériel et en matière de prestige procurer par cette fonction.
Avec une primaire de la gauche fixée en janvier, il a aussi du temps pour espérer une inversion de la courbe du chômage, ce qui pourrait être un excellent atout pour sa campagne.
Son atout absolu pourrait aussi s’appeler Nicolas Sarkozy. Si c’est l’ancien chef de l’État qui devait être désigné lors de la primaire de la droite, François Hollande pourrait faire valoir le fait qu’il l’a déjà battu. De plus, dans le cœur des Français, il a seulement déçu alors que son prédécesseur suscite plus facilement une certaine forme de dégout.
De fait, François Hollande est loin d’être battu d’avance s’il se décide à se lancer dans la course à sa propre succession.