Alors que tout le monde a vainement recherché le Saint Graal, le calice utilisé par le Christ lors de son dernier repas serait actuellement à la basilique San Isidro de Leon, dans le nord de l’Espagne.
Orné d’or et de pierres précieuses, le calice qui était exposé à la basilique San Isidro de Leon était jusqu’à maintenant connu comme étant le calice de l’infante Doña Urraca, fille de Ferdinand 1er le Grand, roi de Leon de 1037 à 1065. Pourtant, selon de récentes découvertes, il s’agirait du légendaire Saint Graal, le calice utilisé par le Christ lors de son dernier repas.
Tout a commencé en 2011, lors de la découverte de deux parchemins conservés à la bibliothèque de l’Université Al-Azhar du Caire. Après trois années de recherches, les historiens de l’art Margarita Torres et José Miguel Ortega del Rio sont arrivés à la conclusion que le calice de la princesse espagnole était le Saint Graal recherché par tant de personnes.
Cette coupe serait restée durant sept siècles dans l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, jusqu’à ce qu’un émir arabe d’Espagne l’offre à Ferdinand 1er, l’un des plus puissants souverains de la chrétienté espagnole de l’époque, pour sceller la paix.
Alors que seule la partie supérieure de l’actuelle coupe appartient à la relique légendaire, une coupe romaine en agate, c’est depuis 1050 qu’elle est abritée par la basilique San Isidro.
C’est grâce à leur livre « Les rois du Graal » que les deux chercheurs ont fait part de leur découverte, une découverte qui a bien évidement fait affluer de nombreux curieux. Par prudence, le calice a été retiré de l’exposition en attendant de pouvoir lui trouver un emplacement d’exposition approprié.