Une étude canadienne révèle que prendre les escaliers contribue à prévenir le déclin du cerveau, mais aussi les longues études.
Il a déjà été démontré que l’activité physique est positive pour le cerveau en retardant le déclin cérébral. Une étude canadienne, publiée dans la revue Neurobiology of Aging, est plus précise en pointant du doigt les escaliers.
Selon cette étude, le déclin des facultés cognitives du cerveau recule de 0,58 année pour chaque escalier supplémentaire gravi chaque jour. Pour leur étude, les chercheurs ont fixé comme minima le seuil de deux étages consécutifs par jour. Ce n’est qu’au-delà de cette limite que les effets sont bénéfiques.
Plus impressionnant encore, le déclin du cerveau recule de 0,95 année pour chaque année passée à l’école ou à l’université, ce qui signifie qu’étudier longtemps est bénéfique pour la santé.
En partant des conclusions de cette étude, il est donc possible de dire que le couple escaliers/étude est bon pour prévenir le déclin du cerveau. En extrapolant cela, l’idéal serait d’étudier longtemps en prenant souvent les escaliers pour se rendre en classe d’étude.
Plus sérieusement, Jason Steffener, l’auteur principal de cette étude, dit que « cette étude montre que l’éducation et l’activité physique affectent la différence entre la prédiction physiologique de l’âge et l’âge chronologique, et qu’il est du ressort de chacun de faire activement quelque chose pour limiter le déclin cognitif ». Il ajoute : « En comparaison avec de nombreuses autres formes d’activité physique, prendre les escaliers est dans les cordes de la plupart des aînés, et la plupart le font déjà au moins une fois par jour, contrairement à des formes d’activités sportives plus poussées ».
En clair, préserver l’état de bon fonctionnement de notre cerveau est très simple, il suffit de prendre des escaliers.
