En déclarant qu’elle n’aime pas ses beaux-enfants, une mère affirme parler au nom de millions de mères dans la même situation qu’elle.
Katrina Simmons est la mère de trois enfants. Elle s’occupe également des trois enfants de son conjoint. C’est au tabloïd anglais Daily Mail qu’elle confie avoir des difficultés à développer une connexion avec les enfants de son fiancé, et qu’elle est complètement épuisée à force d’essayer de plaire aux autres.
Dans son témoignage, elle confie toujours apprécier ses moments avec Layla, sa fille de quatre ans, et ses deux adolescents, Morgan et Sean, jusqu’à l’arrivée de ses beaux-enfants à la maison. En leur présence, elle ne sait pas comment agir pour leur plaire, se sent exténuée et a l’impression d’être beaucoup plus âgée. « J’ai peut-être pensé que j’allais apprendre à les aimer, et qu’ils m’auraient aimée en retour. Mais j’ai échoué. La réalité c’est que je ne pourrai jamais autant les aimer que mes propres enfants, et le sentiment est réciproque. »
Katrina Simmons affirme faire tout son possible en raison d’un pacte qu’elle a passé avec Kevin, son conjoint, lors de leur rencontre il y a trois ans : elle lui avait promis de traiter ses enfants de la même façon que les siens.
Alors que dit être tombée amoureuse de Kevin, mais pas avec ses enfants, qu’ils sont simplement venus avec le « paquet », Katrina Simmons suspecte que de nombreuses autres femmes pensent de la même manière qu’elle, que le fait de ne pas aimer ses beaux-enfants est tabou, ou encore que les beaux-parents n’ont tout simplement pas le choix de chérir la famille de l’élu de leur cœur. « Je me demande s’il est totalement irréaliste pour une femme de s’attendre à ressentir de l’amour pour un enfant qu’elle n’a pas porté et mis au monde ».
Son témoignage dans le Daily Mail a bien évidemment suscité de nombreuses réactions, dans un sens, comme dans l’autre.
Pour l’avenir, Katrina Simmons se veut tout de même optimiste vu qu’elle va épouser Kevin. Elle espère vraiment finir par aimer ses enfants. « C’est presque impossible à imaginer. Je ne peux d’espérer… », conclut-elle.