Diminuer les risques d’apparition d’un cancer du sein après la ménopause serait relativement simple, juste en améliorant l’hygiène de vie. Une étude française l’explique.
Avant la ménopause, ces nombreux facteurs contribuent à l’apparition d’un cancer du sein, des facteurs qui sont à 61,2% imputable à des risques non-comportementaux. Par contre, après la ménopause, les risques comportementaux deviennent prépondérants, ce qui signifie qu’il est possible de les éliminer. C’est ce que révèle une étude d’une unité de recherche INSERM à l’Institut de Cancérologie Gustave Roussy dans la revue International Journal of Cancer.
Après la ménopause, les principaux facteurs de risques sont une alimentation déséquilibrée, la consommation d’alcool ou encore le surpoids. Cette étude française indique que « plus de la moitié des cas de cancer auraient pu être évités avec un comportement adapté ».
Les chercheurs indiquent par exemple qu’une proportion importante de cancers diagnostiqués après la ménopause pourrait être évitée simplement en améliorant l’alimentation, réduisant la consommation d’alcool et en évitant le surpoids. Ils indiquent aussi que limiter l’utilisation des traitements hormonaux, notamment ceux qui contiennent des progestatifs de synthèse, contribuerait à réduire de près de 15% les risques d’apparition des cancers du sein.
Plutôt que guérir, améliorer son hygiène de vie semble si simple. Il faut juste le faire.