Alors qu’une série d’attentats vient de frapper Bruxelles, l’enquête sur les attentats de Paris vient de vivre une grande avancée avec l’arrestation de Salah Abdeslam et l’identification du possible artificier : Najim Laachraoui.
#Bruxelles Des médias annoncent l’arrestation de Najim Laachraoui à Anderlecht
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Depuis décembre dernier, la police recherche activement Soufiane Kayal pour son implication présumée dans les attentats de Paris du 13 novembre 2015. Grâce à la découverte de son ADN dans deux planques, et sur plusieurs ceintures explosives, cet homme est soupçonné d’être l’artificier des attentats.
En fait, son ADN a sorti permis de l’identifier. Il s’agirait en fait de Najim Laachraoui., un homme de 24 ans qui est toujours en fuite à l’heure actuelle. On sait peu de chose sur lui. Il aurait fait un séjour en Syrie en 2013 et serait connu sous le faux nom de Soufiane Kayal, un nom utilisé pour louer la maison d’Auvelais, près de Namur, mais aussi celui donné le 9 septembre lorsqu’il a été contrôlé à la frontière austro-hongroise en compagnie de Salah Abdeslam et de Mohamed Belkaïd.
Selon une source citée par la RTBF, il était connu des services belges et faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis mars 2014. Il posséderait également les compétences nécessaires pour concevoir les explosifs utilisés dans les attentats.
Dans le but de le retrouvé, le parquet fédéral et le juge d’instruction devrait tout prochainement lancer un nouvel appel à témoins dans le but de le retrouver.
Attentats de Paris : que faut-il savoir sur Najim Laachraoui ?
Maintenant que Salah Abdeslam a été arrêté, que faut-il savoir sur Najim Laachraoui, le nouvel ennemi public n°1 dans les attentats meurtriers de Paris du 13 novembre.
Dans le cadre de l’enquête sur les attentats meurtriers de Paris du 13 novembre, les polices française et belge traquaient Salah Abdeslam, ennemi public n°1 suite à cette attaque. Maintenant qu’il a été arrêté, un nouvel ennemi public n°1 est dans le collimateur des enquêteurs : Najim Laachraoui. Que faut-il savoir à son sujet ?
Il s’agit d’un Belge de 24 ans dont l’ADN a été retrouvé sur du matériel explosif utilisé dans les attaques de Paris et Saint-Denis. Alors qu’il était jusqu’à présent recherché sous la fausse identité de Soufiane Kayal, il est désormais recherché sous sa véritable identité.
Ayant interrompu ses études d’électromécanique, il est parti en Syrie en février 2013. En février dernier, il a été jugé par défaut lors d’un procès contre une filière de recrutement de combattants pour la Syrie. Une peine de 15 ans de prison a été requise contre lui.
Deux mois avant les attentats de Paris, c’est Salah Abdeslam qui va le récupérer en Hongrie. Il était donc impliqué dans les attaques dès le début.
Vu ses connaissances, mais aussi le fait que son ADN ait été retrouvé sur presque tous les gilets explosifs du commando, Najim Laachraoui est soupçonné d’être l’artificier du groupe. « Selon nos informations, son ADN se retrouve sur au moins deux ceintures explosives : une utilisée au Bataclan, et une autre utilisée au stade de France. Najim Laachraoui les a donc manipulées, peut-être même fabriquées », indique par exemple la RTBF.
Selon les enquêteurs, il était en liaison téléphonique avec certains des terroristes du 13 novembre. Alors le destinataire du SMS « On est parti, on commence » était Mohamed Belkaïd, un autre numéro belge avait appelé ce soir-là Abdelhamid Abaaoud, l’organisateur présumé des attaques, depuis la même localisation à Bruxelles. La proximité des deux hommes semble évidente que leurs visages ont été filmés le 17 novembre par des caméras de surveillance d’une agence Western Union bruxelloise.
