Mardi dernier, Nicolas Sarkozy était à Châlons-en-Champagne pour rencontrer des représentants agricoles. À cette occasion, il n’a pas manqué de faire une promesse électorale aux agriculteurs qui sont en pleine crise. C’est ainsi qu’il leur a promis une baisse des charges rapide dès l’été 2017.
« En juillet 2017, nous ferons voter pour toutes les entreprises de France, dont l’agriculture, une baisse de 34 milliards d’euros des charges de façon à ce que vous puissiez vous remettre au niveau de compétitivité avec les autres », a promis l’ancien Président de la République. « Cela veut dire plus aucune charge au niveau du SMIC et on monte jusqu’à 1,6 SMIC pour sortir les charges. Ce mouvement-là n’est pas un choix, pas une alternative, c’est vital : on le fait ou on meurt. On le fait ou on n’a plus d’agriculture ».
Il a aussi détaillé une partie des propositions qu’il évoque dans son livre « Tout pour la France », sans préciser s’il s’agira d’une transformation de l’actuel CICE ou d’une baisse de charge pour les plus bas salaires.
Pour rassurer les agriculteurs, il a aussi promis qu’il défendrait un texte de loi prévoyant « l’abrogation de toute norme française supérieure à la moyenne des normes européennes » s’il était élu. « Je ne m’oppose pas aux normes, mais il n’y a aucune raison, alors qu’on a voulu l’Europe, qu’on ait des normes supérieures aux autres », s’est-il justifié.
Il veut également modifier la structure fiscale des exploitations agricoles. « Toute exploitation agricole aura le droit de lisser ses bénéfices et pertes sur cinq ans » en expliquant que « la production agricole est aléatoire ».
Sur le prix du lait, Nicolas Sarkozy a plaidé pour « une modification du droit de la concurrence » pour que les producteurs puissent « fixer un prix moyen de production » au lieu d’être « étranglés » et de ne pas avoir « voix au chapitre ».
Il est bon de préciser que Nicolas Sarkozy n’est pas encore sûr d’être élu, mais aussi qu’il s’agit de promesses électorales qui ne seront pas forcément tenues.